Mes différentes voitures
J’ai obtenu mon permis de conduire au bout de la troisième fois, en mars 1993. Depuis, ça va beaucoup mieux (je ne sais pas, peut-être était-ce le stress de l’examen…) et j’ai même été propriétaire de cinq véhicules.
« Ma première voiture c’était une Peugeot ! » Comme le dit Chantal Lauby dans « Le film de Les Nuls », j’ai effectivement commencé avec une Peugeot, une « 104 » pour être précis, de 1979. Franchement, j’aurais dû me casser le bras avant de signer le chèque, car elle m’a coûté plus en réparations qu’à l’achat, même si elle m’a permis de me rendre à Poitiers durant ma première année d’études. En gros, il a fallu refaire le moteur et tout un tas d’à-côtés…
Au début de ma seconde année poitevine, j’ai alors décidé d’acheter un seconde voiture, et mon choix s’est alors reporté sur une superbe Renault 11 couleur crème, que j’aimais beaucoup (en plus, il y avait un auto-radio, au contraire de la Peugeot !). Mais je n’ai pas réellement eu le temps d’en profiter car, après avoir eu un léger accrochage (avec une aile un peu emboutie comme conséquence), j’ai dû m’en débarrasser plus vite que prévu après avoir été victime d’un assez sérieux accident de voiture. Était-ce parce que j’étais réellement fatigué ou bien était-ce dû à un moment d’inattention (en l’occurrence jeter un œil à une carte routière), toujours est-il que j’ai fait quelques tonneaux sur une Nationale de Gironde, un après-midi d’août 1995. Si je n’ai quasiment rien eu (le port d’une minerve pendant un mois), la voiture était, bien entendu, rendue inutilisable. J’en ai un peu culpabilisé, en pensant notamment à son ancien propriétaire, un monsieur fort sympathique, qui a peut-être bien pris soin de cette Renault, qui végète certainement dans une casse girondine, aujourd’hui.
Aimant bien ce modèle, j’ai de nouveau acquis une Renault 11 quelques mois plus tard. Elle était moins bien que la précédente (une vitesse en moins), mais je peux dire qu’avec elle, j’en ai fait, des kilomètres !! Il faut dire aussi que j’étais en pleine période « recherche d’emplois », avec les démarches qui sont nécessaires. J’ai ainsi roulé plus de 100 000 kilomètres avec. Côté problèmes, je n’ai rien eu avec, au contraire de la suivante.
Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête (peut-être un kilométrage de la Renault 11 qui devenait élevé), mais, après un an de travail en Creuse, j’ai eu la subite idée de changer de véhicule. Quelle mauvaise idée ! J’ai donc vendu cette Renault (avec laquelle je n’ai donc rencontré aucun problème) pour acquérir une Citroën AX modèle KWAY. Franchement, ce n’était pas l’idée du siècle. Ainsi, en moins de deux ans, j’ai été victime de deux pannes au même endroit, en l’occurrence le joint de culasse. Enfin, lors du déménagement à Dijon, la réparation devait être plus importante, entraînant un changement du moteur, si bien que la décision d’acquérir une automobile au moyen d’un crédit bancaire fut prise.
J’ai alors jeté mon dévolu sur une Renault Clio qui n’était pas tout à fait neuve (elle avait quinze mois et 16 000 kilomètres au compteur), mais qui est franchement une affaire puisque près de sept ans après, je conduis toujours ce véhicule et qu’en autant d’années, en dehors des entretiens normaux, je peux dire que je n’ai dû avoir affaire à un garage qu’à quelques reprises (notamment une pour la clé de contact). Le compteur indique 93 500 kilomètres pour le moment et je n’ai pas vraiment envie d’en changer (peut-être que quand je verrai le début de l’argent de Florence, je changerai d’avis), même si j’avoue, ces derniers temps, m’être intéressé aux véhicules qui lui ressemblent le plus (Citroën C3, Peugeot 207 ou la nouvelle Clio).