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Parler d'ma vie

28 avril 2008

Mes différentes voitures

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J’ai obtenu mon permis de conduire au bout de la troisième fois, en mars 1993. Depuis, ça va beaucoup mieux (je ne sais pas, peut-être était-ce le stress de l’examen…) et j’ai même été propriétaire de cinq véhicules.

« Ma première voiture c’était une Peugeot ! » Comme le dit Chantal Lauby dans « Le film de Les Nuls », j’ai effectivement commencé avec une Peugeot, une « 104 » pour être précis, de 1979. Franchement, j’aurais dû me casser le bras avant de signer le chèque, car elle m’a coûté plus en réparations qu’à l’achat, même si elle m’a permis de me rendre à Poitiers durant ma première année d’études. En gros, il a fallu refaire le moteur et tout un tas d’à-côtés…

Au début de ma seconde année poitevine, j’ai alors décidé d’acheter un seconde voiture, et mon choix s’est alors reporté sur une superbe Renault 11 couleur crème, que j’aimais beaucoup (en plus, il y avait un auto-radio, au contraire de la Peugeot !). Mais je n’ai pas réellement eu le temps d’en profiter car, après avoir eu un léger accrochage (avec une aile un peu emboutie comme conséquence), j’ai dû m’en débarrasser plus vite que prévu après avoir été victime d’un assez sérieux accident de voiture. Était-ce parce que j’étais réellement fatigué ou bien était-ce dû à un moment d’inattention (en l’occurrence jeter un œil à une carte routière), toujours est-il que j’ai fait quelques tonneaux sur une Nationale de Gironde, un après-midi d’août 1995. Si je n’ai quasiment rien eu (le port d’une minerve pendant un mois), la voiture était, bien entendu, rendue inutilisable. J’en ai un peu culpabilisé, en pensant notamment à son ancien propriétaire, un monsieur fort sympathique, qui a peut-être bien pris soin de cette Renault, qui végète certainement dans une casse girondine, aujourd’hui.

Aimant bien ce modèle, j’ai de nouveau acquis une Renault 11 quelques mois plus tard. Elle était moins bien que la précédente (une vitesse en moins), mais je peux dire qu’avec elle, j’en ai fait, des kilomètres !! Il faut dire aussi que j’étais en pleine période « recherche d’emplois », avec les démarches qui sont nécessaires. J’ai ainsi roulé plus de 100 000 kilomètres avec. Côté problèmes, je n’ai rien eu avec, au contraire de la suivante.

Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête (peut-être un kilométrage de la Renault 11 qui devenait élevé), mais, après un an de travail en Creuse, j’ai eu la subite idée de changer de véhicule. Quelle mauvaise idée ! J’ai donc vendu cette Renault (avec laquelle je n’ai donc rencontré aucun problème) pour acquérir une Citroën AX modèle KWAY. Franchement, ce n’était pas l’idée du siècle. Ainsi, en moins de deux ans, j’ai été victime de deux pannes au même endroit, en l’occurrence le joint de culasse. Enfin, lors du déménagement à Dijon, la réparation devait être plus importante, entraînant un changement du moteur, si bien que la décision d’acquérir une automobile au moyen d’un crédit bancaire fut prise.

J’ai alors jeté mon dévolu sur une Renault Clio qui n’était pas tout à fait neuve (elle avait quinze mois et 16 000 kilomètres au compteur), mais qui est franchement une affaire puisque près de sept ans après, je conduis toujours ce véhicule et qu’en autant d’années, en dehors des entretiens normaux, je peux dire que je n’ai dû avoir affaire à un garage qu’à quelques reprises (notamment une pour la clé de contact). Le compteur indique 93 500 kilomètres pour le moment et je n’ai pas vraiment envie d’en changer (peut-être que quand je verrai le début de l’argent de Florence, je changerai d’avis), même si j’avoue, ces derniers temps, m’être intéressé aux véhicules qui lui ressemblent le plus (Citroën C3, Peugeot 207 ou la nouvelle Clio).

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28 avril 2008

Mes cinq films américains préférés

Voici, chronologiquement, la liste de mes cinq films américains préférés.

Tout d’abord, un film de Blake Edwards, avec Peter Sellers. J’aurais pu choisir « La panthère rose », mais j’ai préféré indiquer ici « La party », un film de 1969, dans lequel l’artiste joue un acteur d’origine indienne qui, d’une maladresse incroyable, commet des gaffes lors du tournage d’un film, puis  au cours d’un repas pour lequel il a été invité suite à un quiproquo. C’est délicieux à souhait, cela fait parfois penser à du Tati, mais avec des éléments de l’époque, comme ces allusions au « flower power », en témoigne l’intrusion de l’éléphant…

En deuxième, je mettrai le meilleur film de Woody Allen, selon moi. Il s’agit de « Annie Hall », la seule de ses œuvres à avoir obtenu l’Oscar du meilleur film. Elle raconte l’histoire d’un comique, interprété par le réalisateur, et sa relation amoureuse avec Annie, de leur rencontre jusqu’à leur rupture. Le rôle féminin est joué par Diane Keaton, qui était la compagne d’Allen au moment du tournage. Ils se sépareront peu après. J’ai bien aimé le film surtout pour ses dialogues, cet espèce d’humour pince sans-rire, les différents gags (ainsi, voir le héros en dessin animé ou à l’âge de dix ans… pendant dix secondes au plus) et, surtout, pour le sourire de Diane Keaton.

Le film suivant est encore une comédie (décidément…). Il s’agit de « Un jour sans fin », sorti en 1993, où Bill Murray, qui joue un présentateur météo d’une petite chaîne télévisée, se rend dans un village de Pennsylvanie afin de présenter la « fête de la marmotte ». Cet événement, au cours duquel il est accompagné par Andie MacDowell, l’ennuie plus qu’autre chose, et il ne souhaite que rentrer, sauf qu’il est bloqué par des conditions météorologiques et qu’il doit passer une nouvelle nuit dans ce village. Et, le lendemain, à son réveil… Je ne vous raconte pas la suite, je pense que le titre du film suffira amplement…

Mon quatrième film retenu, également « oscarisé », est « American Beauty », sorti en 2000, qui narre l’histoire d’un quadragénaire (interprété par Kevin Spacey), qui vit dans une banlieue de Los Angeles et qui, arrivé à un carrefour de son existence (notamment en plaquant son travail pour un job dans un « restaurant rapide »), décide de se remettre en question. Sa femme et sa fille le détestent plus ou moins (sa femme le trompant, même) et il retombe plus ou moins « en enfance » (du moins il retrouve ses vingt ans auprès du fils de son voisin). Mais je crois en avoir trop dit, déjà… Toutefois, c’est un film assez sympathique sur la vie de bobos de Los Angeles.

Le dernier film de cette liste, « Lost in translation », sorti en 2003, se déroule au Japon et est également interprété par Bill Murray ainsi qu’une toute jeune actrice, Scarlett Johansson. L’œuvre traite de l’errance de deux étrangers (lui acteur, elle compagne d’un photographe), la nuit, dans un grand hôtel de la capitale nippone, et leur amitié qui peu à peu se fait jour à mesure qu’ils se découvrent. La plus belle scène est la scène finale, mais, là, je ne peux que vous engager à voir ce film, ainsi que les quatre autres.

28 avril 2008

Mon beau-père et moi...

Je suis donc né en avril 1972. Mon père n’ayant pas souhaité me reconnaître (il en avait tout à fait le choix, il devait avoir ses raisons et je ne lui en veux absolument pas), si bien qu’à ma naissance, j’ai porté le nom de famille de ma mère.

En 1979, celle-ci a donc fait la rencontre d’un homme qui, pendant onze années (dont dix de mariage avec ma mère) allait être mon beau-père. Le geste que je ne pardonnerai jamais à ce « Monsieur Lacorne » est de m’avoir reconnu… Mais de quel droit a-t-il fait cela ? Je n’étais pourtant pas son fils légitime et, qui plus est, je ne lui avais rien demandé. Je signale par ailleurs que je n’en veux absolument pas à ma mère de ne pas s’être opposée à cette reconnaissance, mais le fait est que depuis mes 8 ans, je ne porte plus mon nom de famille originel et doit supporter le fardeau de m’appeler, à mon tour, « Monsieur Lacorne », ce qui craint un peu, car même si j’ai dû subir des railleries étant enfant (« Lacorne de brume », « Lacorne m’use », et j’en passe… Oui, les enfants sont très imaginatifs), j’ai peur que ce nom repousse les jeunes femmes qui souhaitent m’épouser (bon, cela dit, ça n’arrive jamais ; et puis, avec les nouvelles lois sur les noms en cas de mariage, les femmes peuvent garder leur nom, ce qui me convient…).

Donc, ce Bernard Lacorne est apparu dans une vie que je partageais seul avec ma mère… Était-ce un bien ? Était-ce un mal ? Au moment où je l’ai vécu (et même durant ces onze années), je vivais mal cette intrusion, d’autant plus qu’il s’est assez mal comporté, mais rétrospectivement, je me dit que c’était une bonne chose qu’il fût présent car qui sait ce que j’aurais fait dans ce quartier populaire, à mes 13 ans ? Quelle mauvaise rencontre aurais-je pu ainsi faire ? Personne ne le saura jamais, mais le fait est qu’aujourd’hui, d’une certaine manière, je remercie le fait qu’il fût présent au cours de mes années adolescentes. Cela dit, s’il n’a pas vraiment porté la main sur moi, il a quand même utilisé du martinet quand j’avais entre 7 et 10 ans (ç’aurait été mon vrai père, j’aurais à la limite compris, mais là…).

Bon, le fait est que cette personne, qui au début était chauffeur-livreur pour une entreprise fabriquant de cuves de lait pour les exploitations agricoles, s’est faite virée en 1985 (pour une restructuration de personnel, pas pour faute), après que ma mère et lui aient fait construire un pavillon, et quand on connaît le chômage des quadragénaires, même dans les années 80… Ainsi, il a fait plusieurs petits boulots, y compris celui de représentant en vins du Jura… Si bien que les soirs, il rentrait assez tard et que je pouvais discuter de nouveau avec ma mère et voir ce qui me plaisait à la télévision (tant que les notes suivaient, il ne disait rien).

Fin 1989, ma mère m’a révélé que cet ignoble personnage entretenait une liaison avec une autre femme, m’avouant même que cette relation extra-conjugale était loin d’être isolée. C’était en effet un véritable assoiffé du sexe, qui voulait baiser à tout-va. Je me suis même récemment demandé que si j’avais été une fille, je serais peut-être « passé à la casserole ». Je suis alors tombé des nues, mais le pire fut le jour où, croyant que j’étais parti à la piscine (cet imbécile a confondu avec la fait qu’effectivement, le matin même, j’avais cours de natation avec le Lycée), sa « pute » et lui sont entrés dans la maison, alors que j’étais en train de faire mes devoirs… Sympa, comme ambiance, non ? Je crois qu’on ne l’a pas revu pendant deux jours…

Je n’étais ainsi pas en bonnes conditions pour réussir mon baccalauréat cette année là d’autant plus qu’en discutant avec des voisins du lotissement, tous avaient déjà remarqué l’entrée, dans notre maison, de cette « étrangère ». Ma mère a alors décidé de demander le divorce et de quitter ce pavillon, ce qu’il a accepté (lui-même devant déménager, si bien que d’autres personnes allaient rapidement nous remplacer dans ce lotissement). Il me fit enfin une fort mauvaise surprise quand un jour, souhaitant relever mon compte bancaire, je m’aperçus qu’il avait soutiré 200 francs de celui-ci. Il me rendra le jour du déménagement, mais cet événement assombrit  un peu plus le portrait que je me faisais de lui.

Désormais, je sais qu’il vit encore à La Rochelle (il s’est d’ailleurs rendu récemment à l’enterrement de ma tante, où il n’était pas réellement attendu ; je n’ignore encore comment je réagirai s’il se « pointe » le jour de la crémation de ma mère…) où, à 69 ans, il doit avoir une petite retraite. Quoi qu’il en soit, je refuserai son héritage (surtout s’il y a des dettes à régler). Je rencontre déjà suffisamment de problèmes avec son nom de famille…

Bon, tout n’était pas noir non plus. Il m’a quand même fait découvrir de la bonne chanson française (Ferrat et Brel notamment) ; ma mère et moi aurions tout de même pu tomber pire, par exemple avec un fan de Sardou ou Johnny H. De même, il était de gauche, ce qui est étrange, connaissant son frère et sa grande sœur, mais cela a sans doute joué sur mes idéaux politiques…

Quoi qu’il en soit, si jamais je tombe amoureux d’une femme qui a déjà un enfant, je saurai les erreurs à ne pas commettre avec ce dernier, ainsi ne pas exiger qu’il m’appelle « Papa », comme j’ai dû le faire, pendant dix ans, avec ce Bernard.

28 avril 2008

Ma santé

Concernant la santé, je vais bien, merci. En fait, non, pas tant que ça…

En 1987, en début d’après-midi, alors que je me trouvais en train de réviser au collège, je me suis subitement effondré, victime de ma première crise d’épilepsie. J’en ai depuis fait quatre autres : deux la même année (dont une le soir même, si bien qu’on a décidé de m’hospitaliser), et deux dix ans plus tard, quand, au moment de suivre mon Service national, les médecins de l’hôpital militaire avaient décrété que mon épilepsie ne justifiait pas que je fusse réformé (j’avais alors, de moi-même, décidé d’arrêter de suivre le traitement, si bien que six mois plus tard, au moment de lever le drapeau dans la cour de la caserne, je dus malgré moi interrompre la cérémonie).

C’est bizarre, une crise… Moi, quand j’en fait une, je suis totalement inconscient, et il faut absolument que les personnes autour de moi fasse bien attention à ce que je ne morde ou avale ma langue… Je ne sais pas ce que je ferai si une personne, devant moi, faisait une de ses crises. Il paraît que c’est une maladie mentale ; sous le régime Nazi, les épileptiques finissaient dans des hôpitaux psychiatriques.

Je suis donc un traitement quotidien, dans le but bien évident de plus éviter d’avoir une nouvelle crise que de soigner cela. Quoi qu’il en soit, les causes d’un tel événement sont le manque de sommeil, l’alcool, le tabac, ainsi qu’une trop courte alternance lumière / obscurité (comme un stromboscope dans une boîte de nuit). Toujours est-il qu’à cause du traitement que je suis depuis plus de vingt ans, je ne peux plus donner mon sang, ce qui me contrarie beaucoup.

Autrement, j’ai subi une légère opération médicale (à deux reprises, à trois jours d’intervalle) aux sinus, en février 1998. Je me souviens très bien des mèches que je devais garder dans le nez pendant une semaine….

Je pense par ailleurs être allergique au chlore, en tout cas au vu des nombreuses fois où j’éternue ou me mouche après être allé à la piscine.

Au niveau des dents, celles-ci ont très mal poussé, si bien que rien n’est régulier, et comme en plus j’ai deux caries, ben c’est pas terrible, finalement…

Autrement, je me suis brûlé le pied quand j’étais étudiant. J’avais fait chauffer une casserole d’eau à même le sol et étais monté sur le lit de ma chambre de Cité Universitaire pour réparer quelque chose dans les rideaux et quand, j’ai reposé le pied sur le sol, ce n’était pas tout à fait l’endroit désiré… C’était il y a treize ans, et j’en ai toujours une marque au pied gauche.

Pour ce qui concerne les jambes, j’ai en ce moment assez mal en-dessous des pieds. Je crains que ce soit héréditaire ; j’ai en effet des membres de ma famille qui ont eu (ou ont encore) des problèmes récurrents aux jambes.

Ben c’est à peu près tout, à part que je dois ajouter que j’ai dû porter une minerve à un moment donné, conséquence d’un bien malheureux accident de la route (j’y reviendrai).

28 avril 2008

Les programmes que j'aimerais revoir à la télévision

Revenons sur la télévision (encore, me direz-vous), cette fois pour indiquer toutes les émission que je regrette de ne plus voir à la télévision :

-         « Les Shadoks »

-         « Le grand échiquier »

-         « Les dossiers de l’écran »

-         Les reportages documentaires présentés par Cousteau (je sais qu’il est mort et que son activité pendant la Guerre était pas jolie-jolie, mais bon, ils ont bien quelques cassettes, non ?)

-         « L’île aux enfants » ; en fait, tous les programmes pour la jeunesse, sacrifiée sur l’autel de l’audimat (à croire qu’il faut désormais absolument avoir le câble ; le mercredi après-midi, plus aucune émission pour les enfants). Mais bon, là, des émissions de qualité et non des « mangas » style « Goldorak » ou des « AB productions »

-         « Nulle part ailleurs »

-         « Tout le monde en parle » (et décaler « On n’est pas couché un autre jour »)

-         « Droit de réponse »

-         Diffuser des films de qualité à 21 h et éviter de passer des productions de Besson ou, solution de facilité « Les Experts » ou « F.B.I. disparus »

-         « Histoires parallèles » (excellente émission d’Arte, qui traitait, avec cinquante ans de retard, des évènements de la Seconde Guerre Mondiale ; ce serait intéressant qu’aujourd’hui, elle relate par exemple de ce qui s’est passé en Algérie, préalablement à l’indépendance de ce territoire)

-         « Monsieur Cinéma »

-         Des émissions de variété de qualité, style « les Carpentier », et pas toujours avec les mêmes (genre Pagny ou Obispo, mais avec des Benabar, Olivia Ruiz ou Juliette)

-         « La chasse au trésor », mais comme avant, avec des candidats sur le plateau et un animateur sur le terrain. Ça ferait l’économie d’un hélicoptère, alors pourquoi, dans ce cas, ne pas le faire à l’étranger ?

-         « La tête et les jambes » ou « Jeux sans frontières », jeux très intelligents, qui nous changeraient d’  « À prendre ou à laisser »

-         « Arrêts sur images »

-         « Les enfants du rock »

-         « Discorama »

-         « Dim Dam Dom »

Voilà, c’était quelques idées d’émissions ou de programmes que j’aimerais bien revoir à la télévision (après tout, comme vous, je paye la redevance, non ?). Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à l’indiquer…

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28 avril 2008

Les sports "extrêmes"

Au cours des années passées, j’ai eu l’occasion de pratiquer des activités sportives d’aucuns pourraient qualifier d’ « extrêmes ».

Ainsi, j’ai commencé, en centre de vacances pour adolescents, à faire un peu d’escalade, mais je ne m’imaginais pas que cela comprendrais l’ascension du Pic du Midi d’Ossau (2 884 mètres, avec deux endroits en rappel). Ce fut un moment inoubliable, mais, pour moi, sans lendemain, jusqu’à présent.

À quelques reprises, j’ai également eu l’occasion de pratiquer le canoë, avec une autre personne (sur l’Ain ou l’Ardèche (au passage, remerciements à l’association de la qualité de vie de mon établissement professionnel)) et le kayak, seul (sur le gave de Mauléon, la Vienne, la Cure (près d’Avallon) ou le Verdon). Ce fut parfois cocasse (notamment la première fois, à Tardets, dans la Pays Basque), mais j’aimerais bien recommencer un jour, voire également faire du rafting.

En 1998, dans les Gorges du Verdon, j’ai découvert la descente de canyon (je ne sais pas si, pour les puristes, il s’agit de la même chose que le canyoning). Il s’agissait de descendre en rappel un torrent de montagne (ou bien de descendre tout en plongeant dans l’étendue d’eau inférieure voire en se laissant glisser…). Je l’ai refait l’année dernière et serai prêt à consacrer une semaine entière à la pratique de cette activité.

Lorsque j’étais à Hossegor avec Florence, j’ai découvert l’univers du surf, mais bon, je me suis contenté d’acheter des t-shirts dans les magasins spécialisés de la ville (vous connaissez très bien les marques, pas besoin de les nommer). J’aimerais bien pratiquer cette activité, mais je n’ai absolument pas le « look » (qui, j’imagine, doit être : grand, blond, cheveux un peu longs, musclé et bronzé ; alors que je suis petit et que si je peux être bronzé, ce n’est pas la demi-heure hebdomadaire de musculation qui va m’aider à passer pour un surfeur, auprès d’un public féminin…). Mais c’est vrai que je suis tenté, au même titre que le snowboard (mais le problème est que je n’ai jamais skié de ma vie, bon à part un peu de ski de fond, mais je ne suis pas sûr que cela compte…).

Toujours grâce à l’association qualité de vie de mon établissement professionnel, j’ai pu me rendre sur un parcours aventure, à Lyon, où cela s’est plutôt bien passé, sauf à la fin, où je n’ai pu aller au bout d’une tyrolienne… Si bien que je suis reparti en arrière, et que cela a bien fait rire des jeunes, qui en ont profité pour me prendre en photo avec leur téléphone ! !

L’année dernière, enfin, je me suis aventuré (au sein d’un groupe) dans une « via ferrata », ce parcours, posé à flanc de montagne, qui permet de suivre un itinéraire grâce à des câbles qui sot perpétuellement présents.

Enfin, à part le surf (et donc le snowboard), j’aimerais également effectuer, ne serait-ce qu’une seule fois dans ma vie, un saut à l’élastique (mais j’ai vu que c’était fortement déconseillé aux épileptiques), faire un peu de parapente, voire… prendre l’avion (chose que je n’ai pour le moment encore jamais faite).

28 avril 2008

Ce que je déteste à la télévision

Après avoir indiqué quelles étaient les émissions télévisées actuelles que j’aimais bien regarder à la télévision, je vais ici présenter celles que je ne regarde jamais vu que je les déteste. Une présentation thème par thème semble s’imposer.

Tout d’abord, les journaux télévisés. Cela doit bien faire dix ans que je n’ai pas vu une « Messe du 20 heures », et cela n’est pas près d’arriver, surtout depuis 2002 où, comme par hasard, l’insécurité n’avait pas cessé d’être traitée dans ces journaux, provoquant l’arrivée d’un certain candidat breton et borgne au second tour des Présidentielles. Je déteste également le Journal de 13 heures de TF1 car, pour moi, il n’est pas présenté par un journaliste.

Ensuite, continuons à parler de « messe » (transition à deux balles) ; je ne comprends ainsi pas que dans un État laïc comme le nôtre, des émissions religieuses soient diffusées sur le réseau hertzien. Et le câble alors, c’est fait pour les chiens ?

Je n’apprécie pas non plus toutes les émissions qui font intervenir des anonymes, que ce soit dans le cadre de « télé réalité » ou autres. Déjà, je hais la « Star Academy » ; à la limite, je préfère la « Nouvelle Star », moins « voyeuriste ». Cela dit, des artistes de qualité sont sortis de ces émissions (ajoutons « Popstar », autre débilité), comme Nolwenn Leroy, Olivia Ruiz, Christophe Willem, Steve Estatoff ou Chimène Badi (non, pas cette dernière, puisque j’ai dit « de qualité »…).

Je n’ai pas non plus aimé « Le loft » ou « Secret story » (des gros glandeurs ; à la limite, « Star Academy » est mieux puisqu’au moins, les anonymes travaillent), toutes les émissions de M6 qui « relookent » (votre manière de cuisiner, votre appartement, votre visage, votre façon d’éduquer vos mômes…) et une émission « culte », « Confessions intimes », que j’ai regardé une fois (ben oui, désolé…) ; alors là, en matière de niaiserie, je crois qu’on atteint un sommet ! « Pekin express » n’a pas l’air mal non plus dans le genre déstabilisant, surtout quand on voit une candidate insulter un Indien, parce qu’il ne va pas assez vite en voiture (ou bien ne l’a pas renseignée ; belle image de l’occidental face à une civilisation qui a tant à nous apprendre).

Je passe sur des émissions où des gens un peu connus et en quête de reconnaissance, sont enfermés dans une ferme ou une caserne en Guyane…

Les jeux sur TF1 sont (ou étaient) d’une crétinerie invraisemblable ; « Le maillon faible », « La roue de la fortune », « 1 contre 100 », les  jeux présentés par Lagaf et, attention, le summum, « À prendre ou à laisser » ! ! !

Il n’y a par ailleurs plus d’émissions de variété de qualité, même quand elles étaient animées par Drucker.

Je ne peux enfin pas me prononcer sur « La méthode Cauet », même si j’ai un a priori négatif.

28 avril 2008

Yannick et ses amours...

Au cours de mon passé, j’ai rencontré certaines filles. Toutefois, nous ne sommes pas sortis ensemble, même si j’en étais amoureux (ou bien alors que j’étais attiré par ces demoiselles). Ainsi, je peux citer Céline (une fille quand j’étais en école primaire), Hélène, animatrice rencontrée à l’occasion de l’une des nombreuses colonies de vacances, ou bien Marielle, jeune étudiante en Droit avec qui j’étais en Deuxième année de D.E.U.G., à la Faculté de La Rochelle, voire Sylvie, avec qui je fais du théâtre, en ce moment, à la M.J.C. de Montchat. Mais j’aimerais revenir plus particulièrement sur trois jeunes personnes.

Tout d’abord, par l’intermédiaire d’une agence spécialisée (Dieu merci, pas la même qui m’a fait rencontrer Florence), j’ai fait la connaissance d’une certaine Céline, employée d’une célèbre compagnie française d’assurances, à Moulins. Cette jeune femme, que je n’ai vu qu’à deux reprises, me semblait tout à fait agréable (et je n’ai nullement la prétention de penser que l’inverse est réciproque, même si, à l’époque, je l’espérais). La seconde fois (après un premier rendez-vous dans un café) le fut au cours d’un repas en tête à tête, organisé chez elle, suivi d’une petite promenade dans la ville. Cependant, j’étais réellement timide avec les femmes à cette époque (ce défaut est malheureusement resté), si bien que je n’ai pas osé dire qu’elle ne m’étais pas indifférent (bon, en gros, que je ressentais plus que de la sympathie pour elle), d’autant plus que j’ignorais (comme à chaque fois) si ce sentiment était, ou non, partagé. Certes, elle habitait un peu loin (je vivais encore dans la Creuse) et devait mesurer près de trente centimètres de moins que moi, mais autant le dire tout de suite : c’était bien là le cadet de mes soucis.

Plus récemment, il y a eu Françoise, une jeune femme découverte sur un fameux site de rencontres en ligne (celui qui utilise le verbe “ rencontrer ” en anglais ; z’avez qu’à connaître l’anglais, aussi !). C’est elle qui, inconsciemment, m’a fait découvrir MSN, et je me souviens des quelques soirées passées avec elle à “ chater ” au moyen de ce support électronique et, comme sur ce blog, je n’étais pas avare de mots (ce qui est bien différent quand je dois me mettre à parler, lors d’une conversation…). Nous avons ainsi passé près de deux semaines, sur MSN (dire que je n’avais pas encore l’ADSL à ce moment-là…) ou bien en s’appelant par l’intermédiaire de nos téléphones portables, si bien que chacun commençait à connaître beaucoup de l’autre. Un jour, j’ai eu l’idée (saugrenue ?) de lui proposer de se rencontrer, ce que nous fîmes, la semaine suivante. Hélas, la rencontre n’eut pas les conséquences espérées (j’ai sans doute trop parlé de l’affaire qui m’opposait à Florence, sans revenir trop dessus pourtant ; même ici, celle-ci m’aura fait ch…), si bien qu’entre la “ poire et le fromage ”, j’eus droit à quelques mots, pas blessants, mais d’une Françoise me disant que ce ne pourrait être concluant.

Pour la troisième personne, j’aimerais revenir un moment sur Sarah. Elle avait en effet un ami quand nous eûmes tous deux une aventure. Et quand je la revis, en novembre 2003, quand je fus installé à Lyon, celle-ci était accompagnée d’un autre homme… Je me dis, sans trop y croire toutefois, que si jamais je lui avais demandé, au mois de juin précédent (et alors que je n’avais toujours pas demandé mon affectation sur Lyon et que nous couchions ensemble, elle et moi), elle aurait eu l'audace de quitter son ami pour moi, elle le ferait, et peut-être qu’aujourd’hui, elle et moi…

Mais bon, avec des “ si ”, on pourrait refaire le monde. Ainsi, je serais peut-être Agent du Trésor à Moulins, ou bien Contrôleur à Dijon…. En tout cas, ces suppositions me font sourire et m’auront permis d’échapper, un temps soit peu, à tous mes problèmes juridiques contemporains.

28 avril 2008

Ce que j'aime bien à la télévision

Dans cet article, j’aimerais indiquer les programmes que j’affectionne tout particulièrement de regarder sur les 6 chaînes télévisées hertziennes que je capte chez moi (je n’en ai pas plus, car je n’ai pas vocation à rester très longtemps devant ma télé, même si quelques chaînes ou programmes du câble seraient également susceptibles de m’intéresser). Procédons ici en faisant un tour des chaînes.

Sur TF1, rien, excepté peut-être « 7 à 8 », mais cela dépend vraiment des sujets.

Sur France 2, j’aime bien regarder le jeu télévisé de Nagui (le midi, un animateur dont j’apprécie l’humour, aussi bien sur « Virgin Radio » que sur le petit écran, bien que, franchement, « La brosse à dents… »), « On n’est pas couché », de Laurent Ruquier, même si j’estime qu’elle commence vraiment très tard (surtout quand elle suit l’émission de Michel « Magnifique » Drucker) et des séries comme « PJ » ou « Avocats et associés ». Et c’est à peu près tout, même si je salue le courage de programmer, à 21 h, des émissions sur la Résistance, Mai 68 ou des nouvelles de Maupassant (plus risqué qu’une nouvelle adaptation des « Rois maudits »).

Sur France 3, je suis plus attiré par « C’est par sorcier », « Questions pour un Champion » (si si, j’aime bien, et puis c’est excellent pour la mémoire), « Tout le sport » ou « Thalassa ». J’aimerais bien regarder l’émission de Frédéric Taddei, « Ce soir (ou jamais !) », mais elle est diffusée tard.

Canal + est une des chaînes que je regarde le plus, et ce presque depuis le lancement de la chaîne. J’y suis d’ailleurs abonné (non, pas pour le film du premier samedi du mois ; d’ailleurs, je n’ai pas le second code de décryptage nécessaire à ce genre de film ; c’est une preuve, non ?). J’y affectionne les retransmissions sportives, de qualité (pas seulement ce sport où vingt joueurs poussent un ballon…), le cinéma (les exclusivités, les émissions qui y sont consacrées, les cérémonies annuelles, le dispositif à l’occasion de Cannes…), les informations (le journal de 18 h 45 est celui que je préfère, pour m’informer), mais aussi des émissions comme « Le grand journal », « Dimanche + », « Salut les Terriens », « Plus clair » et, bien évidemment, « les Guignols ».

Sur France 5, je regrette la fin d’une émission comme « Arrêt sur images », ne regarde que rarement « C’est dans l’air » et affectionne « Mesdames et messieurs bonsoir – le jeu ».

J’aime bien les films diffusés sur Arte, dont les programmes sont souvent de qualité ; j’avais d’ailleurs bien apprécié toutes les émissions consacrées aux années « hippie », l’été dernier, avec notamment des concerts des Stones et de Jimi Hendrix. Je ne peux pas dire que j’y regarde régulièrement une émission mais si, en faisant le tour des chaînes, je « tombe » sur « Le dessous des cartes » ou « Tracks », je ne zappe pas immédiatement.

Enfin, sur M6, je ne vois pas d’émission susceptible de m’intéresser, à part peut-être « 66 minutes », mais à la même condition que « 7 à 8 », sur TF1.

28 avril 2008

Ma famille

J’aimerais, dans cet article, évoquer, ma famille, ou plutôt « mes » familles.

Je suis ainsi né en avril 1972 à La Rochelle, d’une employée municipale (cuisinière dans les restaurants scolaires de la ville, qui avait près de 33 ans) et d’un homme… dont j’ignore à peu près tout : sa profession ou son âge exact, par exemple (sauf que sur les rares photographies que j’ai de lui, il était très âgé à ma naissance (55 ans ? 60 ? Plus, encore ?)). Je connais seulement son prénom, Georges (qui est mon second prénom à l’état civil) et le fait qu’il serait mort d’une crise cardiaque en juin 1974. Sur les photographies, je peux voir que mes deux parents formaient un couple heureux, et cela me suffit. Je n’ai ainsi pas envie de connaître d’autres choses de lui, même si, à de nombreuses reprises, cela m’a traversé l’esprit…

Je suis me ainsi retrouvé seul avec ma mère entre mes 2 ans et mes 7 ans. Je veux là utiliser le terme « seul » en ce sens que j’étais fils unique. Enfant gâté, aussi ? Probablement un peu, d’autant que j’étais assez choyé par mes tantes ou les cousines de ma mère. Tout cet univers féminin a sans doute contribué au fait qu’aujourd’hui, je pense avoir plus de considérations pour les femmes (et le mouvement féministe) que de nombreux hommes (même si je suis encore assez gauche avec elles).

Si je n’avais pas de frère ou de sœur (du moins directement, car il semblerait que mon père avait déjà « sévi »), j’avais en revanche de nombreux cousins ou cousines… Mais bon, je ne jouais pas beaucoup avec eux, étant donné qu’il n’y en avait qu’une qui avait le même âge que moi et que d’autres avaient déjà eux-mêmes des enfants quand je suis venus au monde (ce qui me laissait quand même la possibilité de m’amuser avec ces derniers, la limite étant géographique ; nous n’habitions en effet pas le même quartier). C’est vrai que j’aurais bien ne pas être fils unique ou bien avoir des cousin(e)s de mon âge.

En avril 1979, ma mère est partie pour une excursion de quelques jours en Andorre. Je pensais qu’elle reviendrait avec une carte postale ou je ne sais quel objet artisanal ou de pacotille pour moi. Lorsqu’elle est venue me récupérer chez ma cousine, j’ai vite vu qu’elle était accompagné d’un type bizarre. Il s’appelait Bernard, et j’étais à mille lieues de m’imaginer que j’allais « en prendre » pour onze longues années avec lui. J’aurais l’occasion de consacrer un article entier à cette personne. Je voudrais juste dire en préalable qu’à cause de lui, je n’ai plus revu les frères et sœurs de ma mère, ainsi que mes cousins directs. En revanche, nous avons dû, ma mère et moi, nous coltiner sa famille : sa mère, non-voyante, son frère, habitant la Suède depuis 1950 où il y exerçait la profession de chauffeur d’autobus, et sa sœur, commerçante à Saint-Pierre d’Oléron. Sa mère, particulièrement, était pénible, mais bon, moins que son neveu (et surtout le fils de celui-ci ; je soupçonne d’ailleurs les deux d’avoir des idées proches d’un borgne breton…).

Ainsi, étant enfant puis adolescent, j’ai eu différentes familles : celle de ma mère (que l’on a retrouvée avec plaisir au départ de mon beau-père), celle de ce dernier, et celle que je n’ai pas connue : celle de mon père, que je me suis au fur et à mesure imaginée (est-ce le même besoin d’imagination qui me pousse aujourd’hui à tenter d’écrire des livres ?).

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